Jake Walman se moque du Tricolore en prolongation
On ne pourra certainement pas dire que les joueurs du Canadien ont abandonné hier soir, et pourtant ils auraient facilement pu abdiquer. En effet, les Red Wings ont réussi à prendre une avance considérable dès la première période. En revanche, grâce a du travail acharné et un peu à cause de la désorganisation des Wings, les Canadien a su égaliser la marque en temps réglementaire, nous y reviendrons.
C’est donc en temps supplémentaire que le débat a été tranché et c’est un défenseur plutôt marginal qui a envoyé tout le monde au vestiaire, tout en se permettant une petite danse de la victoire qui se référait plus au football américain qu’aux célébrations habituelles au hockey. Que voulez-vous, il était content même si il n’a pas beaucoup de talent.
Un très mauvais début de match pour le CH
Comme c’est souvent le cas depuis le début de la saison, le Canadien a accordé le premier but du match à ses adversaires. C’est à un montréalais d’origine qu’est revenu l’insigne honneur d’ouvrir la marque, devant plusieurs membres de la famille et amis. Effectivement, c’est Joe Veleno a profité d’un rebond chanceux en zone du CH pour se retrouver devant un but grand ouvert où il n’a eu qu’à glisser la rondelle, ce qu’il a tout de même fait avec autorité.
Christian Fischer a ajouté à l’avance des Rouges quand Montréal était en avantage numérique, Barron a perdu la rondelle à la ligne bleue des Wings. Encore une fois, ce fut un but facile pour Fischer qui n’a eu qu’à pousser la rondelle que Allen cherchait désespérément autour de lui. Aucun joueur du Canadien n’a été assez rapide pour le couvrir même si ils étaient en surnombre.
Daniel Sprong avait semblé compléter le désastre en toute fin de période mais Justin Barron a redonné espoir au CH avec un but alors qu’il ne restait que 7 secondes à l’engagement.
De l’action jusqu’à la fin du match
Joel Armia a joué le même tour aux Red Wings que ce que Fischer avait infligé au Tricolore en première en volant la rondelle au joueur de pointe pour ensuite décocher un plomb qui a déjoué Husso. Armia a fait le bon choix en tirant même si il était lancé à deux contre un, surtout en désavantage numérique, il n’y avait pas de chance à prendre.
Par contre, la pénalité n’était pas terminée et Alex de Brincat, bien posté à la gauche du gardien, a riposté quelques secondes plus tard pour redonner une avance de deux buts aux Red Wings. Certainement que son tir est parti très vite mais j’ai trouvé Jake Allen un peu lent dans son déplacement latéral sur ce filet.Suzuki fait enfin produire l’avantage numérique
Le Canadien a continué à se débattre avec beaucoup d’énergie et ça lui a valu de causer une pénalité aux Wings. Cette unité n’avait pas réussi à marquer dans ses 27 dernières opportunités mais Nick Suzuki, qui n’avait pas marqué à ses 10 dernières parties, a mis fin à ces vilaines séquences pour rapprocher les Canadiens à un petit but de Détroit.
On a eu chaud quand Mitchell Stevens s’est retrouvé au cachot 28 secondes après ce fait d’armes. Fort heureusement, les joueurs appelés à écouler cette punition l’ont fait adéquatement, gardant ainsi en vie les chances de victoire du Bleu-Blanc-Rouge.
Résultat final: Red Wings 5 – Canadien 4
Notes
- Il semblerait qu’Alex Newhook sera absent pour une période prolongée lui aussi. On croirait que le Canadien tente de battre son nombre de jours perdus par ses joueurs à chaque saison.
- Dylan Larkin, de retour après avoir raté une couple de rencontres, aurait pu mettre le match hors de portée du Canadien bien avant la prolongation. Le capitaine des Red Wings a eu quelques bonnes chances mais probablement qu’un peu de rouille trainait dans ses articulations.
- Jake Allen n’a pas connu un très bon début de match mais il s’est ressaisi juste à temps pour garder les chances du Tricolore intactes. Le ménage à trois chez les gardiens semble l’affecter plus que les deux autres. En vérité, il ne doit pas être facile de jouer un match et de devoir en attendre deux autres pour se remettre dans le bain.
Statistiques du match du 2 décembre, Jake Walman se moque du Tricolore